Et si votre endométriose était aussi un message de votre lignée… et de votre système nerveux ?
- Marion Bouguettoucha
- 5 août
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 oct.
« Je veux être mère… mais quelque chose en moi résiste. Mon ventre me parle, mais je ne comprends pas ce qu’il essaie de me dire. »
Vous vous reconnaissez dans cette phrase ? Vous vivez avec une endométriose, ou vous soupçonnez en souffrir. Des douleurs pelviennes chroniques, une fatigue qui vous colle à la peau, un corps en lutte, une féminité parfois douloureuse à habiter.
Et derrière ces symptômes, peut-être une autre souffrance : celle de ne pas comprendre pourquoi. Pourquoi ce corps semble rejeter la vie ? Pourquoi l’utérus devient-il un champ de bataille ? Pourquoi tant d’émotions s’y logent ?
Aujourd’hui, j’aimerais vous proposer une autre lecture :
👉 Et si votre endométriose était le langage du corps pour exprimer une mémoire émotionnelle ancienne – parfois transmise par votre lignée, parfois liée à votre propre vécu d’enfant, parfois en lien avec des peurs profondément ancrées autour de la maternité, du foyer, de l’amour ?
Ce que nous dit le corps : l’endométriose au croisement du transgénérationnel, de l’attachement et du système nerveux
Côté Naturopathie :
L’endométriose est une pathologie inflammatoire chronique dans laquelle des fragments d’endomètre (la muqueuse utérine) migrent hors de l’utérus. Elle est souvent associée à un terrain oestrogéno-dominant, à une perméabilité intestinale, à une perturbation immunitaire, à un terrain acide et congestionné.
Mais le corps ne fait jamais rien "par hasard". Ce déséquilibre peut aussi être la réponse d’un système émotionnel en surcharge, ou d’un inconscient saturé de mémoires non digérées.
1. Transgénérationnel : la mémoire de ce qui n’a pas pu être dit
Certaines femmes atteintes d’endométriose portent en elles une histoire qui ne leur appartient pas entièrement. Des fragments de vécu silencieux, hérités de leur mère, de leur grand-mère ou même de femmes de la lignée plus lointaine.
Grossesses non désirées.
Avortements cachés ou contraints.
Maternité vécue comme un sacrifice.
Rejet de l’enfant, du féminin, de la sexualité.
Enfant mort-né ou abandonné.
Le corps devient le lieu où s’imprime l’empreinte d’un refus, d’un rejet, d’un deuil non fait. Et l’utérus – ce sanctuaire de la vie – devient le porteur de cette mémoire : « Je ne peux pas accueillir la vie… car cela a été douloureux ou impossible pour celles qui m’ont précédée. »
2. Attachement insécure : quand l’amour est source de confusion ou de peur
Dans mon cabinet, j’entends souvent cette phrase :
« J’ai envie d’être mère… mais j’ai peur de ne pas être à la hauteur. »
Cette peur ne naît pas toujours du présent, mais d’un manque de sécurité affective vécu dans l’enfance.
Une mère aimante mais envahissante, ou instable.
Un climat familial tendu, explosif, imprévisible.
Une absence d’écoute, de contenance, de validation émotionnelle.
Ces expériences forgent un attachement ambivalent ou désorganisé : on cherche l’amour… mais on s’en méfie. On a peur d’aimer… peur d’être rejetée, abandonnée, déçue. On doute de ses capacités à accueillir l’autre dans un espace stable et nourrissant.
Et cela peut se rejouer dans la maternité : 🤍 Et si je ne savais pas aimer ?
🤍 Et si je ne savais pas protéger ?
🤍 Et si je n’étais pas "prête" ?
3. Système nerveux et figement : l’utérus, ce gardien silencieux
Selon la théorie polyvagale, notre système nerveux réagit à la sécurité ou à la menace de manière automatique.
Face à un stress chronique ou à un danger émotionnel (perçu ou réel), nous pouvons entrer dans un état de figement : repli, fatigue, immobilité, douleurs chroniques, déconnexion du corps.
C’est un peu comme si votre corps disait :
« Trop c’est trop. Je me coupe pour survivre. »
Et dans ce contexte, le petit bassin devient le lieu de ce figement, un espace qui se referme, s’enflamme, sature. La douleur pelvienne devient la trace physique de cette immobilité intérieure, de ce "je ne peux pas, je ne veux pas, je ne sais pas".
Quelques pistes naturelles pour commencer à se réconcilier avec son corps
Voici quelques clés douces à explorer pour vous apaiser et commencer un processus de réparation intérieure :
1. Écouter votre utérus comme un messager
Prenez un temps, chaque semaine, pour poser la main sur votre bas-ventre et lui poser la question :
« De quoi as-tu besoin aujourd’hui ? Qu’est-ce que je peux faire pour te soutenir ? »
Notez les réponses intuitives dans un carnet.
2. Huiles essentielles en olfaction
Myrrhe : ancrage profond, reconnexion au féminin matriciel.
Néroli : pacification des blessures mère-enfant.
Bois de rose : douceur, tendresse, accueil de soi.
Respirez-les à froid, les yeux fermés, dans un moment de sécurité.
3. Journal émotionnel sur la lignée maternelle
Que savez-vous de l’histoire de votre mère ? De votre grand-mère ?
Quelles femmes ont pu souffrir du fait d’être mère ou de ne pas l’avoir été ?
Qu’avez-vous reçu… ou non reçu de ces lignées ?
Écrivez librement, sans jugement. Il ne s’agit pas d’accuser, mais de remettre du sens là où il y avait du silence.
Vous n’êtes pas seule, et votre corps ne vous trahit pas
Votre corps parle un langage ancien, sacré, que nous avons parfois oublié.L’endométriose n’est pas une fatalité. C’est une invitation à revenir dans votre temple intérieur, à réconcilier votre ventre, votre cœur, votre lignée et votre avenir.
Et parfois, cela demande d’être accompagnée.
Et si on en parlait ensemble ?
Je propose un accompagnement doux et global pour les femmes qui souhaitent :
comprendre ce que leur corps essaie de leur dire,
apaiser l’inflammation chronique et les douleurs,
libérer les mémoires émotionnelles profondes,
rétablir la sécurité intérieure dans leur rapport au féminin.
👉 Prenez rendez-vous ou partagez cet article à une femme qui en aurait besoin. Je vous accueille avec écoute, douceur et respect dans mon cabinet à Amancy, ou en visio.





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